Le Chapelet de Dieu

Le Livre de la Création voulue par Dieu face aux paradis artificiels des hommes

Chemin de Marie

Le Livre de la Création

L’incarnation de la Parole : Prologue de saint Jean

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut. Ce qui fut en Lui était la vie et la vie était la lumière des hommes. »

Les six jours de la Création correspondent au récit détaillé de la Conception Divine de l’Humanité. Il convient à l’homme et à la femme d’apprendre pour comprendre ces Mystères Divins et ainsi devenir capables de participer à l’intelligence Divine. Si Dieu est de toute Eternité, l’homme est de quelques années. Lecteurs rendez-vous compte qu’en moins de cent ans, l’Humanité a détruit l’Oeuvre de Dieu dans toutes Ses formes, Ses Pensées et ses Lois.

Pourquoi cette image ?

     Il faut regarder cette image comme celle du temps des hommes qui prient le temps des jours donnés par Dieu. Mais le temps également des saisons, de la terre, des récoltes. Il s’agit du temps de la Création originelle. Et les hommes sont appelés à rendre grâce. Aujourd’hui que sont devenus les temps des rogations, la bénédiction des champs, celle des semailles ? Pourtant Dieu les avait pensés et demandés tout en les transmettant à Moïse et donc en les confiant aux hommes. Que devient donc ce peuple sans mémoire ? Dieu qui a tout construit nous regarde tout déconstruire. Nous sommes devenus des briseurs d’alliances et des valeurs les plus fondamentales. Or dans notre mémoire génétique repose une notion unique, celle d’être dépositaire du Patrimoine Divin. Dieu nous a légué la terre : Genèse 9:9-17 : « Voici, j'établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous; avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre. J'établis mon alliance avec vous. Et Dieu dit: C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours: j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre. Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nue; et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair. L'arc sera dans la nue; et je le regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre.»

Comment oublier un Père qui nous attend de toute éternité. Il nous a créés. Il nous a donné la terre. Et tous nous sommes uniques parmi des millions et des millions d’être créés. Et mystère absolu : uniques créés à l’Image de Dieu ! Notre Dieu est Amour infini. Plus nous l’aimerons, plus Il se communiquera à notre âme par des touches mystérieuses et imperceptibles au profane. Nous sommes ici face à une communication mystique. L’âme se mue en quelque sorte en Dieu seul.

Nous pouvons connaître Dieu de trois façons :

-       Par la raison ou connaissance philosophique

-       Par la Foi ou connaissance théologique

-       Par l’amour ou connaissance mystique.

Ne devons ainsi prendre conscience de l’Amour de Dieu à notre égard en faisant acte de reconnaissance.

Oui Dieu nous attend

Nous serons jugés sur nos actions et surtout nos actes de charité. Nous serons donc jugés sur l’amour ! Car Dieu nous a aimés le premier de par le fait qu’Il nous a créés et ainsi Il est notre Père de toute Eternité. Tout le mystère de nos existences sur terre réside en cela. Comme quand le laboureur travaille sa terre, comme quand le laboureur sème la graine, comme quand le champ est ensemencé, le reste appartient au temps de germination de la plante pour son évolution. En résumé, la levée de la graine et le temps de la récolte appartiennent à Dieu. : Mt 6-33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu et toutes ces choses vous seront données par-dessus ».

Quel souvenir avons-nous de Dieu ?

Quel souvenir avons-nous du moment de notre propre incarnation quand papa et maman nous ont faits ? Ces souvenirs sont inscrits au plus profond de nous. Et si en psychologie nous pouvons vivre des phases de reconstruction de notre temps de gestation, il est possible de retrouver le moment de la rencontre biologique. La scène primitive, celle du moment de la rencontre du spermatozoïde avec l’ovule est réelle et donc discernable dans la recherche de ce souvenir. Tout est inscrit en nos gènes même les plus lointains. Oui, si la psychologie nous permet d’investiguer dans ces souvenirs, pourquoi ne le faisons-nous pas dans le sens d’une recherche liée à notre mémoire sacrée ?

Nous rentrons ici dans le domaine accepté ou rejeté par notre époque. Parler de Dieu est devenu top secret voire un délire de mystique aux yeux de beaucoup.

Pourtant la réalité de notre existence réside dans cette mémoire. Ce que nous sommes, remonte très loin dans nos généalogies de la terre et encore plus loin dans celles de nos racines sacrées. Un Dieu à qui appartient le Ciel nous a confié la terre au travers de notre incarnation. Il nous a légué une responsabilité réelle faite de liberté et d’engagement personnel.

En effet, dans la création tout est diversifié et parfait avec pour chaque paysage, chaque animal, chaque fleur, chaque arbre, chaque végétal. Tout cela avec un nom et une fonction unique appropriée concourant à la perfection du Divin. Sur le plan de l’être humain, il en est de même tant par la diversité des visages, des pensées, des attributs de la peau. Tout être humain est ainsi unique dans sa création et dans la pensée de Dieu car il constitue l’infinie partie du plan divin. Nous sommes cellule vivante et sacrée incluse dans le corps du Créateur et, dans la Foi, membres du Corps mystique du Christ.

Cette recherche d’identité est fondamentale car au-delà du nom de Dieu, elle nous reflète un prénom, un nom de famille. Et pour certains engagés dans la vie religieuse, cela constitue l’abandon même de cet attribut identitaire. C’est par ce niveau de pensée que nous voulons vous expliquer cette notion fondamentale de notre mémoire filiale en Dieu Créateur. Depuis la création du monde, il existe des généalogies précises humaines et sacrées. Les généalogies nous servent de points de repères : Celles des Prophètes, des Rois de l’Ancien Testament, des Familles de saint Jean Baptiste (saint Zacharie, sainte Elisabeth), du Sauveur (sainte Marie et saint Joseph). Que de relais, que de chaînes liées les unes aux autres !

De l’importance des généalogies sacrées et humaines

Généalogie de Notre Seigneur Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham.

Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.

Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.

Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

A côté de ces généalogies sacrées nous retiendrons toutes les lignées de personnages incarnés dans les royautés, toutes les familles de la terre, moines, moniales, ordres religieux, abbés, prêtres et Saints autant diversifiées qu’il existe d’attributs en Dieu seul.

Pourtant si les noms des héritiers des royaumes terrestres ont traversé les âges, autant les religieux ont perdu leurs identités dès leurs vœux définitifs. Ces âmes méritent toute notre attention à cette époque où tout un chacun, au travers de lois civiles iniques, tient à créer une société sans mémoire et sans identité, un « ordre mondial » à pensée unique. Or tous ces religieux ont tout vécu, tout souffert, tout offert pour que se transmette l’héritage de Dieu.

Et le formatage de cette pensée unique est d’autant plus facile à imposer aux nouvelles générations issues du divorce et des seconds ou troisièmes lits dans des sociétés devenues sans repères. Ne soyons donc pas étonnés de voir tant de jeunes de notre temps se lancer dans les recherches généalogiques tout azimut pour découvrir « qui ils sont », « à qui ils appartiennent ».

Ne critiquons pas ces démarches. Ne jugeons pas mais prions pour ces âmes en recherche, isolées sur des bateaux sans gouvernails.

Approchons-nous des paradis artificiel, drogues, musiques destructrices, alcool, médications diverses, sectes diverses ? Oui ! La course à la solitude est réelle comme celle d’une survie existentielle

Finalement notre cheminement sur cette terre prendrait volontiers l’aspect d’une course de relais mais sur une distance liée à notre libre choix : un jour ? Un mois ? Une Année ? Une vie ? Car l’homme a besoin de cadres pour se repérer dans le temps : horaire, calendrier, dates d’anniversaire, de vacances, de naissance, de baptême, de mariage, de décès. Et pour les temps de prières ? Dieu attend et supplie de toute éternité ! Oui notre notion de temps n’est pas celle de Dieu et toute conversion est possible pour chacun à tout moment. Il n’est jamais trop tard: 2 Pierre 3.8: « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. »

Car le facteur temps depuis l’origine du monde porte un exponentiel « n ». Une expansion infinie pour Dieu et limitée pour l’homme. Jérémie 1, 4 : « La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots: Avant que je t’eusse formé dans le sein maternel, je te connaissais . »Une vie ? Alors que Dieu est de toute éternité ! Jean 8:58 « Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. » Paume 90:2 : « Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eusses créé la terre et le monde, D'éternité en éternité tu es Dieu. » Jean 8:58 ; « Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. »

Le grain semé et le grain du chapelet

                               

Chaque être humain est une graine semée par Dieu. Rendons-nous compte du nombre de grains mémoires constituant le chapelet de l’Humanité ? Quel respect devons-nous avoir en nous approchant de ce fil sacré, sanctuaire divin.

Comme une maison ne peut tenir sur un sol marécageux, sur un sol sablonneux, il faut des assises solides pour tout projet. Toute fondation demande du roc comme point d’assise et d’ancrage. La Foi est notre assise. Lisons saint Grignon de Montfort dans la Sagesse Eternelle : « C’est pourquoi pendant les quatre mille ans qui se sont écoulés depuis la création du monde, tous les saints personnages de l’ancienne loi ont demandé le Messie avec d’instantes prières. Ils gémissaient, ils pleuraient, ils s’écriaient : «  O nues, pleuvez le juste ! O terre germez le Sauveur ! »

Combien de cris de désespoir ne sont-ils pas lancés : « Père où êtes-vous ? ». Le Christ Lui-même n’a-t-Il pas crié : « Père pourquoi m’avez-vous abandonné ? »

Mais Dieu n’est jamais très loin. Il nous demande la vie du Crucifié. Celle de la Passion, celle de l’amour authentique au-delà de toutes les épreuves de la vie. L’enfant prodigue a été, après ses traversées du désert, accueilli et pardonné. Dire que notre Dieu n’attend qu’une seule chose de nous : que nous revenions dans le creux de Sa main !

La graine semée dans le champ du monde, c’est chacun de nous. : « Pourquoi te soucier, pourquoi prévoir ! Celui qui t’a fait a soucis de toi. Avant que tu existes, il a eu soucis de toi, Il a voulu que tu sois. Et maintenant, tu es son fidèle, tu marches dans la voie de la justice : comment n’aurait-il pas souci de toi, celui qui fait lever le soleil sur les bons et les mauvais » (Mt 5,45) ? « Sois tranquille, Il te porte, celui qui t’a fait ; mais ne tombe pas de sa main, tu te briserais. Jamais Il ne te manquera : ne vas pas toi lui manquer ! » Saint Augustin.

A travers cette Parole comprenons l’importance du semis que nous représentons sur cette terre. Nous sommes là pour faire mémoire et entretenir cette chaîne de la création voulue par Dieu. Nous sommes des grains et donc des grains du Chapelet divin. Comprenez-vous l’importance des mémoires sacrées, celles de nos ancêtres, celles des martyrs, religieux, stigmatisés, celles des âmes souffrantes et privilégiées ?  Toutes ces âmes dites du passé sont là, bien présentes pour nous apporter ce souffle manquant, la respiration de Dieu même.

Nous avons un devoir de transmission !

Redisons avec saint François de Sales : « En toutes les affaires dont vous aurez la charge, agissez toujours consciemment puisque Dieu qui vous les a confiées, veut que vous en ayez grand soin. »

En résumé, il s’agit donc à nos parents, à nous familles, de transmettre ce don de de la mémoire de la vie et de notre filiation en Dieu notre Créateur.

Que les hommes arrêtent de se plaindre sur les évènements du monde (tremblements de terre, sècheresse, épidémies,…) Ils en sont les premiers responsables. Ils ne pourront pas sauver la mémoire terre qui leur a été confiée sans le retour à la mémoire même du Créateur. Si la terre a été confiée à l’homme, quelle ingratitude pour lui de ne pas en remercier Dieu ! Quelle responsabilité nous est confiée !

L’homme semble ne plus ressentir d’espérance en la vie. Il ressent un burnout existentiel permanent. Il a oublié que la mort conduit toujours à la Lumière car avant la Résurrection, il y eut la Passion ! Quel mystère et surtout quelles volontés d’abandon et de traduction du langage divin. Le langage de Dieu n’est pas celui des hommes qui aujourd’hui se créent l’illusion, la fuite dans les paradis artificiels. Paradis illusoires et fugaces qui conduisent toujours à la rupture de conduites normatives allant de la lumière à la nuit. Soit une mécanique inversée par rapport à celle de notre origine voulue par Dieu.

Quelques comparaisons sont nécessaires 

Deux terres au choix

                

Deux orientations aux choix

               

Des décisions à prendre

- Humilité  -   Dieu se retire            à l’opposé de :             égoïsme -  narcicisme

- En Dieu Seul mon Sauveur          à l’opposé de :       mon internet mon illusion

- Combattre pour Dieu notre Force et notre Salut  ou combattre pour notre plaisir personnel, pour l’argent, pour le pouvoir

- Dieu Maître de l’Univers et de l’Histoire   à l’opposé de :   moi, Je !

- Mystère de la vie, de la Création  à l’opposé de: clonage, expérimentation

- Dieu premier servi  à l’opposé de moi d’abord. (Marc10:31 : « Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers. »)
- Le silence du Christ : pas de réponse sur la question posée par Pilate ; « Qu’est-ce que la vérité ? »  à l’opposé du bla-bla des hommes qui répondent : moi je sais !

- Patience de Dieu face à l’agitation des hommes, les querelles, les tumultes, les guerres.  Prions avec saint François de Sales : «  Oh, qu’Il me dit des choses en se taisant ».

Office : Implorons la miséricorde Divine pour notre ingratitude

Chapelet de la Miséricorde Divine

Au début : Notre Père – Je vous salue Marie – Je crois en Dieu

Sur les gros grains : Père Eternel je vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien Aimé Notre Seigneur Jésus Christ en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petit grains : 10 fois :

Par Sa douloureuse Passion soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, dire trois fois :

Dieu Saint, Dieu fort, Dieu Eternel, prenez pitié de nous et du monde entier.

Jésus, j’ai confiance en Vous.

Psaume 89

« Si ses fils abandonnent ma loi, et ne marchent pas selon mes ordonnances ; s’ils violent mes préceptes, et n’observent pas mes commandements ; je punirai de la verge leurs transgressions, et par des coups leurs iniquités ; mais je ne lui retirerai pas ma bonté, et je ne ferai pas mentir ma fidélité.

Psaume 117

Oui, éternelle est la fidélité du Seigneur.

Offrande : Bnh. Luitgard de Wittichen : Je vous offre Seigneur du fond du cœur tous les actes de louange, d’amour et de remerciement mille fois multipliés, que les neufs chœurs des anges, la Très Sainte Vierge Marie, de son Immaculée Conception jusqu’à nos jours, que toutes les créatures vous ont offerts depuis leur création jusqu’à maintenant et que toute l’Eternité vous apporte continuellement et à chaque instant.

Litanies de Dieu le Père

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Père, Créateur du monde, ayez pitié de nous

Père, propitiateur du monde, ayez pitié de nous

Père, Sagesse éternelle, ayez pitié de nous

Père, Bonté infinie, Père, providence ineffable,

Père, source de tous les délices,

Père, très saint,

Père, très doux,

Père, d'une inépuisable Miséricorde,

Père, notre Défenseur,

Père, notre Amour,

Père, notre Lumière,

Père, notre joie et notre Gloire,

Père, riche pour toutes les créatures,

Père, qui triomphez sur les Nations,

Père, magnificence de la Sainte Église,

Père, Espérance des Chrétiens,

Père, renversement des idoles,

Père, Sagesse des chefs,

Père, magnificence des rois,

Père, consolation des peuples,

Père, joie des Prêtres,

Père, Guide des hommes,

Père, Don de la vie de famille,

Père, soutien des malheureux,

Père, joie des vierges,

Père, guide des jeunes gens,

Père, ami des esclaves,

Père, ami des petits,

Père, lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,

Père, destruction des superbes,

Père, sagesse des justes,

Père, notre recours dans la tribulation,

Père, notre Espérance dans la désolation,

Père, Refuge de Salut dans les dangers,

Père, notre Paix et Protection dans le dénuement,

Père, Consolation des affligés, Père, refuge des orphelins,

Père, paix des vieillards, Père, refuge des mourants,

Père, qui étanchez notre soif dans la pauvreté,

Père, vie des morts,

Père, gloire des saints,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous,

Seigneur. Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous,

Seigneur. Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Père, Vous êtes notre Père, maintenant et toujours

Prions :

Père infiniment Bon et Miséricordieux, Vous désirez ardemment étendre Votre Royaume d'Amour dans les coeurs de Vos créatures, pour Votre joie et leur bonheur. Nous Vous en prions, que s'accomplisse Votre Volonté d'être connu, aimé et honoré des hommes, et que nos familles soient unies dans Votre Paix. Nous Vous le demandons par Jésus, Votre Fils, notre Seigneur et par l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de tous les Saints. Amen.

Imprimatur Jean Cardinal Verdier, Archevêque de Paris, le 8 mai 1936

Bénédiction

Accordez Seigneur, à tous ceux qui nous ont précédés, une mémoire éternelle.